La Nouvelle-Zélande voudrait bien expulser des espions russes… mais n’en trouve pas

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Publié le 26/03/2018 à 7:22 - Mise à jour le 26/03/2018 à 7:22

En réponse à la tentative d’assassinat de l’ancien agent double SergueÏ Skripal et de sa fille Loulia en Angleterre, les Etats-Unis et 16 pays de l’Union européenne ont annoncé l’expulsion de plus d’une centaine de diplomates russes soupçonnés d’être des espions.
 
Mais la Nouvelle-Zélande assure qu’elle ne trouve, sur son sol, aucun espion russe, comme l’explique la Première ministre Jacinda Ardern : « Nous avons mené des vérifications en Nouvelle-Zélande. Nous n’avons pas ici d’agents du renseignement russe non déclarés. Si nous en avions, nous les expulserions ».
 
« Quand il y a toute une série d’intérêts internationaux (…) cela me surprend-il que la Nouvelle-Zélande ne soit pas en haut de leur liste? La réponse est non », a-t-elle commenté.
 
Moscou nie cependant être à l’origine de l’empoisonnement à l’agent innervant de Sergueï Skripal et de sa fille Loulia le 4 mars à Salisbury.
 
La Nouvelle-Zélande, ancienne colonie britannique et allié à toute épreuve de Londres, a offert son soutien de principe à la Grande-Bretagne, mais a reconnu qu’elle ne pouvait pas faire grand chose au vu de l’absence d’activité d’espionnage russe sur son territoire.
 
Mme Ardern a ajouté que son gouvernement « continuerait d’évaluer les mesures qu’il pourrait prendre pour soutenir la communauté internationale après l’attaque de Salisbury ». 
 
La Nouvelle-Zélande appartient au club très fermé des « Five Eyes », alliance rassemblant autour des Etats-Unis ses services de renseignement et ceux de la Grande-Bretagne, du Canada et de l’Australie.

AFP

 

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