Il a ajouté que cette réforme visait à « assurer que le marché pour nos maisons soit fixé en Nouvelle-Zélande et pas par les marchés internationaux ». Dans un rapport, le gouvernement avait indiqué il y a quelques mois que l’immobilier résidentiel avait augmenté de 30% en cinq ans, une hausse deux fois supérieure à la croissance des salaires, et même quatre fois plus forte à Auckland. En conséquence, le taux de propriétaires est au plus bas depuis 60 ans.
– PUBLICITE –
> Un appétit immobilier grandissant
Le gouvernement de centre-gauche de Jacinda Ardern a toujours imputé cette situation à l’appétit immobilier grandissant d’investisseurs étrangers au pouvoir d’achat supérieur à celui des Néo-Zélandais.
Il avait même identifié les investisseurs chinois comme étant les principaux responsables de la flambée des prix à Auckland. La nouvelle législation aura pour conséquence d’interdire aux investisseurs vivant à l’étranger, notamment en Chine, d’acheter des résidences en Nouvelle-Zélande.
En vertu d’un accord de libre-échange unissant leurs pays, les Australiens, qui constituent la deuxième population d’investisseurs étrangers, pourront continuer à acheter en Nouvelle-Zélande, de même que les habitants de Singapour.