JO 2024 : en surf aussi, les États-Unis envoient leur « dream team »

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Même sans Kelly Slater, l’équipe américaine de surf se présentera aux JO à Teahupo'o avec une armada dont tous les membres peuvent prétendre à la médaille d’or : Griffin Colapinto, John John Florence, Caitlin Simmers et Caroline Marks, tous dans le top 5 mondial, plus la quintuple championne du monde Carissa Moore

Publié le 04/06/2024 à 10:10 - Mise à jour le 04/06/2024 à 10:10

Même sans Kelly Slater, l’équipe américaine de surf se présentera aux JO à Teahupo'o avec une armada dont tous les membres peuvent prétendre à la médaille d’or : Griffin Colapinto, John John Florence, Caitlin Simmers et Caroline Marks, tous dans le top 5 mondial, plus la quintuple championne du monde Carissa Moore

Une team d’anciens, et probablement de futurs champions du monde : l’équipe de surf envoyée par les États-Unis aux Jeux a de quoi faire peur. « On a vraiment une équipe de rêve, c’est clair. Tous les surfeurs de l’équipe américaine peuvent gagner la médaille d’or, ça va être génial. Ce seront mes premiers Jeux Olympiques, donc je suis vraiment impatient » , a déclaré l’actuel n°2 mondial, Griffin Colapinto, à l’AFP. Devant lui au classement, son compatriote Hawaiien John John Florence, finaliste de la Tahiti Pro 2024 et double champion du monde (2016 et 2017).

À Teahupo’o, les États-Unis débarquent, pour la 2e apparition du surf aux JO, avec une vértiable dream team. D’un côté, trois jeunes riders déjà dans le gratin mondial : outre Griffin Colapinto, 25 ans, les prodiges Caitlin Simmers (n°2 mondiale à seulement 18 ans) et Caroline Marks (n°5 et victorieuse au Tahiti Pro en 2023 à 21 ans).

De l’autre, dans un rôle de leaders, John John Florence et Carissa Moore (31 ans, 5 fois championne du monde et championne olympique en titre). « J’ai de sacrés coéquipiers (…) tout le monde a un rôle à jouer » , reconnaît cette dernière, qui s’est retirée du tour pro cette année pour se reposer et se préparer uniquement à l’échéance olympique.

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Considérée comme l’une des meilleures surfeuses de l’histoire, elle a passé tout le mois de mai à Tahiti pour se préparer aux tubes de la passe de Hava’e et à l’environnement du village du bout de la route. « C’est vraiment un endroit spécial, c’est une belle vague. Je ne me sens pas encore assez connectée avec elle, donc plus je passe du temps ici, mieux c’est » , explique-t-elle.

No Slater, no problem

Florence et Colapinto ont barré la route de la qualification aux JO à la légende du sport Kelly Slater, onze fois champion du monde et qui, à 52 ans, rêvait encore d’un dernier exploit à Tahiti, où il a gagné à cinq reprises sur le tour, un record.

Mais même sans le « King Kelly », « cette équipe est incroyable » , juge le commentateur officiel du tour pro depuis 2007 Joe Turpel, considéré comme « la voix du surf » avec plus de 100 événements au compteur.

Le Brésil, nation dominante du surf depuis une décennie, ainsi que les locaux Kauli Vaast et Vahine Fierro, semblent être les seuls capables de résister à l’armada américaine.

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