JO 2016: L’Australie distribue des préservatifs anti zika à ses athlètes

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Publié le 15/05/2016 à 12:21 - Mise à jour le 15/05/2016 à 12:21

Avec environ un million et demi de personnes contaminées depuis 2015, le Brésil est actuellement le pays le plus touché par le virus du zika. Il a récemment été prouvé que si ce virus se transmet principalement par le moustique, il peut aussi contaminer par voie sexuelle.

Pour lutter contre la propagation du virus pendant les prochains Jeux olympiques, le comité organisateur de Rio 2016 a prévu d’installer des distributeurs de préservatifs au sein du Village olympique, mais le Comité olympique australien (AOC) a décidé de mettre à disposition de ses athlètes ses propres préservatifs, de la marque « Dual Protect ».
 
Elaborés par les sociétés australiennes Starpharma et Ansell, ce préservatif est enduit d’un lubrifiant contenant un gel, VivaGel, qui est selon ses fabricants « un agent antiviral dont les études de laboratoire ont prouvé qu’il inactivait » plusieurs virus sexuellement transmissibles comme le VIH, l’herpès génital ou le virus du papillome humain (VPH).
 
Les fabricants affirment en outre que des études de laboratoire avaient montré que ce gel apportait « une protection antivirale presque complète » contre le virus Zika. Le préservatif « Dual Protect » a récemment été mis sur le marché en Australie et est présenté comme une première mondiale par ses fabricants, qui envisagent également de le commercialiser à l’étranger.
 
Par ailleurs , l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé jeudi aux femmes enceintes de ne pas assister cet été aux jeux Olympiques et aux jeux Paralympiques au Brésil en raison du virus Zika. L’OMS recommande aussi aux athlètes et aux visiteurs d’appliquer plusieurs fois par jour des produits répulsifs antimoustiques et de porter des vêtements, de préférence de couleur claire, qui couvrent le corps le plus possible. Elle leur conseille également d’utiliser des préservatifs ou de s’abstenir de toute relation sexuelle pendant leur séjour et pendant au moins quatre semaines après leur retour, mais aussi de privilégier les chambres équipées de climatisation.

 
Rédaction web avec AFP

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