Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines

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Publié le 30/08/2018 à 14:34 - Mise à jour le 30/08/2018 à 14:34

Deux enquêtes ont été ouvertes pour comprendre l’origine de ces hécatombes distinctes de plusieurs milliers de kilomètres, a annoncé l’administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA).

Au total, 48 dauphins morts et un vivant ont été retrouvés sur les côtes du sud-ouest de la Floride entre le 1er juillet et le 30 août, selon la NOAA, ainsi que des centaines de tonnes de poissons morts. La cause est une « marée rouge » apparemment causée par la microalgue Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique, surtout présent dans le Golfe du Mexique, qui produit une neurotoxine.

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Habituellement, le nombre de dauphins échoués dans la région est de trois ou quatre par mois.

Les autopsies réalisées sur dix dauphins ont confirmé la présence de Karenia brevis, ce qui montre que les morts « sont probablement liées à la marée rouge », a dit Teri Rowles, responsable d’un programme de la NOAA sur la santé des mammifères marins, lors d’une conférence téléphonique avec la presse.

Beaucoup plus au nord, sur les côtes du Maine, du New Hampshire et du nord du Massachusetts, une épizootie d’une maladie infectieuse frappe les phoques.

Depuis juillet, 599 cas de phoques échoués, dont 462 morts, ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent probablement des centaines de cas non confirmés, selon Teri Rowles.

Certains des phoques étaient contaminés par un virus de la grippe aviaire ou un autre virus similaire à la maladie de Carré canine, également appelée « peste des phoques », qui avait décimé les phoques de la mer du Nord en 2002, notamment.

Les autorités ne veulent pas encore conclure sur les raisons de la mort des phoques en si grand nombre. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont lancé des investigations.

Il est conseillé aux touristes, avant un week-end de trois jours qui marque aux Etats-Unis la fin traditionnelle de l’été, de ne pas s’approcher des animaux morts sur les plages, afin d’éviter toute contamination sur eux-mêmes ou leurs animaux de compagnie.

Bien que les souches de virus ne soient pas identifiées, « nous partons du principe que tout virus de la grippe a le potentiel de (passer des animaux aux hommes), jusqu’à preuve du contraire », a dit Michele Walsh, vétérinaire du département de l’Agriculture de l’Etat du Maine.

AFP

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