Facebook : le régulateur américain en faveur d’une amende de 529,4 milliards de Fcfp

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L'autorité fédérale de régulation américaine a voté en faveur d'une amende de 529,4 milliards de Fcfp (5 milliards de dollars) pour mettre fin dans le cadre d'un accord à l'amiable aux poursuites contre Facebook et ses manquements en matière de données personnelles, croit savoir vendredi le Wall Street Journal.

Publié le 12/07/2019 à 10:59 - Mise à jour le 05/08/2019 à 9:20

L'autorité fédérale de régulation américaine a voté en faveur d'une amende de 529,4 milliards de Fcfp (5 milliards de dollars) pour mettre fin dans le cadre d'un accord à l'amiable aux poursuites contre Facebook et ses manquements en matière de données personnelles, croit savoir vendredi le Wall Street Journal.

Les commissaires de l’agence de régulation fédérale, la FTC, ont voté à 3 voix contre 2 en faveur de cette amende, indique le quotidien, citant une source proche du dossier. Les républicains qui siègent à la Commission sont favorables à l’accord, qui doit encore recevoir l’aval du ministère de la Justice. Les commissaires démocrates ont voté contre. En général, le ministère de la Justice suit les recommandations du régulateur.

L’accord à l’amiable devrait comporter des clauses imposant des restrictions au premier réseau social du monde sur la façon dont il utilise les données personnelles. Celles-ci représentent son bien le plus précieux dont il tire ses immenses revenus publicitaires.

Facebook s’attendait à une amende de cet ordre et avait annoncé fin avril avoir fait des provisions financières de 317,7 milliards de Fcp (3 milliards de dollars). Le groupe avait précisé qu’il s’attendait à devoir payer jusqu’à 529,4 milliards de Fcfp (5 milliards de dollars).

Même amputé de ces 317,7 milliards de Fcp (3 milliards de dollars) provisionnés, le bénéfice net de Facebook s’était encore affiché à 257,3 milliards de Fcfp (2,43 milliards de dollars) au premier trimestre.

L’agence de régulation enquêtait pour savoir si Facebook n’avait pas enfreint un accord à l’amiable datant de 2011, selon lequel le réseau social s’engageait au respect des données personnelles et à la transparence quant à leur utilisation. Le régulateur avait ouvert des investigations après l’éclatement en mars 2018 du scandale des fuites de données vers la firme britannique Cambridge Analytica.

Le groupe est depuis plus de deux ans aux prises avec des controverses à répétition, allant de sa manipulation à des fins politiques à la gestion des données de ses utilisateurs. Élus ou régulateurs tirent à boulets rouges sur le groupe qui fait l’objet de poursuites et d’enquêtes tous azimuts dans plusieurs pays, outre les États-Unis.

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