Au moment où les deux pays enregistrent un net recul des contaminations, Mme Ardern a accepté l’invitation de son homologue Scott Morrison à participer à cette réunion virtuelle du cabinet national, qui rassemble les autorités fédérales australiennes ainsi que celles des États de l’immense île-continent.
« Cette réunion portera sur différents sujets liés à la réponse au Covid-19 de part et d’autre de la mer de Tasman, et notamment la création d’une bulle trans-Tasman pour les voyages », a indiqué Mme Ardern aux journalistes, en qualifiant le fait qu’elle y assiste de « sans précédent ».
« Les bilans solides de nos deux pays dans la lutte contre le virus nous placent dans la position enviable de pouvoir travailler sur la prochaine étape de notre reconstruction économique », selon elle.
– PUBLICITE –
L’idée de cette « bulle », a expliqué Mme Ardern, serait que les deux voisins n’imposeraient plus une quarantaine de 14 jours aux personnes arrivant de l’autre côté de la mer de Tasman.
« Ne vous attendez pas à ce que cela entre en vigueur dans les 15 jours », a-t-elle cependant averti. « Nous devons nous assurer que nous sécurisons les gains que tous les Néo-Zélandais ont contribué à obtenir et nous assurer de ce que toutes les précautions sanitaires soient en place pour que cela intervienne en toute sécurité. »
La Nouvelle-Zélande, qui a allégé la semaine dernière les conditions du strict confinement qu’elle avait imposé à sa population depuis cinq semaines, a enregistré 1 137 cas de contamination au coronavirus et 20 décès.
Certaines régions d’Australie ont aussi commencé ce week-end à lever certaines restrictions. L’île dénombre 6 800 cas et 96 décès.
Plusieurs États australiens n’ont plus enregistré de nouveaux cas depuis plusieurs jours. La Nouvelle-Zélande en a confirmé un lundi.
« L’Australie et la Nouvelle-Zélande sont deux des économies les plus intégrées au monde », a déclaré de son côté le Premier ministre adjoint néo-zélandais Winston Peters.