Essais nucléaires : des indemnisations refusées

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Publié le 28/07/2015 à 15:25 - Mise à jour le 28/07/2015 à 15:25

Le tribunal administratif de Nantes a récemment débouté la veuve d’un militaire. Elle contestait le refus que lui avait opposé le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen).
La veuve estimait que les six cancers de son mari décédé en 2012 étaient imputables aux essais nucléaires faits lors de son service militaire en Polynésie française, en 1966 et 1967, explique Le Télégramme. 
« C’est l’un de ces cas emblématiques, qui sont à l’origine de la création du Civen ,avait affirmé son avocat lors de l‘audience publique. Dans son cas, les conditions d’indemnisation sont largement remplies : il transportait du matériel sur le site même des essais nucléaires ! ».

Le tribunal administratif de Nantes n‘a rien trouvé à redire à la méthode d‘évaluation du Civen, souvent décriée par les vétérans des essais nucléaires. Cette méthode s’appuie « sur des méthodologies recommandées par L’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique, NDLR) ». 

Selon L’écho de la Presqu’île, le même tribunal administratif de Nantes a également rejeté, dans un jugement distinct, mais en des termes similaires, la requête d‘un autre militaire décédé en décembre 2013 à l‘âge de 66 ans. L’homme avait demandé de son vivant à être indemnisé par le Civen pour le cancer du côlon qui s‘était déclaré quarante-quatre ans après son service militaire en Polynésie française, où il était frigoriste.

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