Des dizaines de « dauphins-pilotes » échoués en Nouvelle-Zélande

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Les autorités néo-zélandaises étaient mobilisées lundi pour tenter de sauver plusieurs dizaines de "dauphins-pilotes" piégés sur un cordon littoral de l'extrême nord de l'Île du Sud, un lieu où s'échouent souvent des groupes de globicéphales.

Publié le 22/02/2021 à 15:37 - Mise à jour le 22/02/2021 à 15:39

Les autorités néo-zélandaises étaient mobilisées lundi pour tenter de sauver plusieurs dizaines de "dauphins-pilotes" piégés sur un cordon littoral de l'extrême nord de l'Île du Sud, un lieu où s'échouent souvent des groupes de globicéphales.

Le ministère de la Conservation (DOC) a précisé que les 49 mammifères avaient été découverts lundi matin sur Farewell Spit, une langue sableuse à 90 kilomètres au nord de la ville de Nelson.

En milieu d’après-midi lundi, au moins neuf globicéphales étaient morts et une soixantaine de personnes s’efforçaient de garder les autres en vie dans l’espoir qu’ils puissent regagner le large avec la marée, a précisé le DOC.

« Des spécialistes des mammifères marins vont participer aux opérations de remise à flot et à leurs soins sur la plage, en tâchant de les maintenir dans une atmosphère de fraîcheur et d’humidité », a expliqué une porte-parole du DOC.

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*** STRANDING UPDATE*** 1.30pm. The whales are currently free swimming offshore and being monitored by a DOC boat. There…

Publiée par Project Jonah New Zealand sur Lundi 22 février 2021

Farewell Spit est une langue de sable de 26 kilomètres de long qui s’avance dans la Golden Bay.

Elle a été le théâtre d’une dizaine de cas d’échouements de groupes de globicéphales au cours des 15 dernières années. En février 2017, près de 700 de ces mammifères s’étaient échoués à Farewell Spit, dont 250 qui avaient péri.

Il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce phénomène.

Des hypothèses font état d’une maladie, d’erreurs de navigation, de présence de prédateurs, de conditions météorologiques extrêmes ou de problèmes liés à la topographie de certains lieux.

Mais d’autres mettent en cause l’activité humaine, et notamment des perturbations générées par les sonars à haute fréquence.

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