Titulaire d’une Maîtrise de droit à la faculté de Droit de Bordeaux, Joël Viratelle a débuté sa carrière dans l’enseignement en Nouvelle-Calédonie. Il a occupé divers postes comme ancien Inspecteur de l’Education Nationale (1994-2000), puis directeur de l’Education de la Nouvelle-Calédonie ( 2000-2006) avant de devenir directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à partir de 2006.
Sur twitter le préfet Jean Jacques Brot a indiqué que la « Nouvelle Calédonie et la France perdent un artisan de dialogue et de paix ».
L’annonce du décès du directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie Joël Viratelle a suscité une vague d’hommages de la Nouvelle-Calédonie à l’Hexagone, en passant par la Polynésie.
Les élus calédoniens et français ont salué la mémoire d’un « passionné de culture» à l’instar de l’ancien Ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu. « Joël Viratelle était un artisan infatigable du dialogue et de la paix en Nouvelle-Calédonie», a indiqué Sébastien Lecornu.
Pour le député de la Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf, Joël Viratelle était « un homme dévoué à la Nouvelle-Calédonie qui aura fait de notre maison à Paris le repère des Calédoniens dans l’Hexagone».
Dans un communiqué, Roch Wamytan président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie a rendu hommage à « cet enfant du Pays qui a donné de sa personne pour maintenir le dialogue et une paix jamais acquise » et « a contribué inlassablement au rayonnement de la culture kanak et calédonienne.»
La déléguée de la Polynésie à Paris a également réagi via un communiqué. « La Délégation de la Polynésie française perd un ami, un Océanien de grand talent, soucieux de créer des ponts entre nos territoires respectifs et de toujours privilégier le dialogue.
À titre personnel, j’ai pu mesurer sa volonté de collaborer ensemble à la recherche de solutions qui répondent aux attentes des communautés calédoniennes et polynésiennes, étudiants, malades ou ressortissants, vivant en métropole.
Je regretterai l’humaniste et l’interlocuteur efficient et enthousiaste qu’il a toujours été à mes yeux », a-t-elle écrit.
Le député Moetai Brotherson a publié un message sur les réseaux sociaux :