Covid : levée des motifs impérieux pour les personnes vaccinées à compter du 9 juin en Polynésie

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Le gouvernement commence mercredi à supprimer l'obligation de justifier d'un motif impérieux pour les voyages depuis ou vers les territoires d'outre-mer, en parallèle des assouplissements ayant lieu dans l'hexagone, sauf en Guyane où le nombre de contaminations augmente.

Publié le 19/05/2021 à 7:22 - Mise à jour le 19/05/2021 à 13:39

Le gouvernement commence mercredi à supprimer l'obligation de justifier d'un motif impérieux pour les voyages depuis ou vers les territoires d'outre-mer, en parallèle des assouplissements ayant lieu dans l'hexagone, sauf en Guyane où le nombre de contaminations augmente.

L’obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures reste valable pour toutes les destinations.

Le gouvernement a décidé « d’alléger le dispositif des motifs impérieux justifiant les déplacements ainsi que les mesures de quarantaine qui s’imposent aux voyageurs souhaitant se déplacer entre les Outre-mer et l’hexagone », selon un communiqué commun des ministères des Outre-mer et des Transports.

Le calendrier et le détail des mesures, propres à chaque territoires, s’adapteront cependant « à la situation et à la dynamique épidémique », souligne le texte.

Les motifs impérieux sont levés dès mercredi entre l’Hexagone et les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Saint Barthélémy. 

Ils le seront le 9 juin entre l’Hexagone et la Guadeloupe, la Martinique, et Saint-Martin.

Le préfet de Martinique a également annoncé des mesures de déconfinement valables à partir de vendredi 21 mai : réouverture des salles de cinéma et de spectacle ainsi que des restaurants de plein air. Le couvre feu passera de 19 à 23 heures.

À la même date, l’obligation d’avoir un motif impérieux disparaîtra, mais uniquement pour les voyageurs vaccinés qui auront reçu deux doses, entre l’Hexagone, la Réunion, Mayotte, mais également la Polynésie française, où les voyageurs vaccinés seront aussi dispensés de quarantaine.

Suppression des motifs impérieux entre l’hexagone et le fenua pour les personnes vaccinées à compter du 9 juin. Le…

Publiée par Teva Rohfritsch sur Mercredi 19 mai 2021

Dans un communiqué, le haut-commissariat de la République en Polynésie détaille : ,

  • Jusqu’au 9 juin 2021, tous les voyageurs en provenance ou à destination de la Polynésie devront continuer à déclarer leur motif impérieux via les télé-procédures déployées par l’État et le Pays.
  • À compter du 9 juin, seules les personnes non vaccinées devront déclarer leur motif impérieux entre la Polynésie française et l’Hexagone via la téléprocédure mise en place par l’État et le Pays. Cette obligation est maintenue dans les deux sens de déplacement.
    Les voyageurs seront alors soumis au protocole sanitaire déterminé par le Pays qui prévoit notamment une quarantaine stricte de 10 jours et des tests de contrôle au cours de leur séjour. Pour se rendre en Polynésie, le test PCR à 72H avant le départ sera  maintenu.
  • A compter du 9 juin, les personnes vaccinées seront dispensées de démarches administratives préalables liées aux motifs impérieux mais devront, lorsqu’elles se rendront en Polynésie, réaliser les tests de contrôle au cours de leur séjour. Pour se rendre en Polynésie, le test PCR à 72H avant le départ sera maintenu.

La suppression des motifs impérieux pour les personnes vaccinées en provenance ou à destination de la métropole à compter du 9 juin prochain demeure réversible et sera adaptée à la circulation du virus.

La protection de la population demeure une priorité pour l’Etat et le Pays et doit être renforcée par une vaccination accrue sur l’ensemble de la Polynésie.

Pour la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre de la stratégie « Covid-free » du territoire, le gouvernement local a décidé de limiter les vols réguliers à destination du caillou au moins jusqu’au 30 octobre 2021. Les motifs impérieux sont maintenus pour les déplacements en provenance et à destination de l’Hexagone.

Pour Wallis et Futuna, les discussions sont encore en cours avec les autorités locales.

Quant à la Guyane, « la levée des motifs impérieux n’est pas à l’ordre du jour », selon le communiqué. En raison de l’augmentation inquiétante du nombre de contaminations liées au variant dit « brésilien », une mesure de confinement est applicable depuis le 14 mai sur le territoire.

« Lorsque la situation épidémiologique se sera significativement améliorée, les dispositions applicables à la Réunion et à Mayotte relatives aux déplacements depuis et vers l’Hexagone seront étendues à la Guyane », ajoute le texte.

Le taux d’incidence est de 417 cas pour 100.000 habitants selon l’ARS de Guyane, portant le nombre de cas recensés à 22.115 au total depuis le 4 mars 2020.

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