Covid : la levée des restrictions en métropole maintenue « mi-mars » malgré « l’effondrement » d’Omicron

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En métropole, la vague de Covid-19 liée au variant Omicron est en "effondrement", mais la prochaine levée des restrictions reste prévue "mi-mars" car "il y a encore trop" de malades dans les hôpitaux, a confirmé dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Publié le 20/02/2022 à 9:13 - Mise à jour le 21/02/2022 à 10:40

En métropole, la vague de Covid-19 liée au variant Omicron est en "effondrement", mais la prochaine levée des restrictions reste prévue "mi-mars" car "il y a encore trop" de malades dans les hôpitaux, a confirmé dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran.

La cinquième vague se retire à grande vitesse: « Nous constatons depuis plusieurs semaines un effondrement de la vague Omicron, qui réduit son allure par deux chaque semaine », a déclaré M. Véran au Grand Jury RTL-Le Figaro–LCI.

Selon les derniers chiffres de Santé publique France samedi, le nombre de cas positifs s’établit à 86 000 en moyenne sur 7 jours, en chute de 76% depuis le pic atteint le 25 janvier.

Le ministre a aussi souligné la « diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux »: ils sont encore 28 600 (-14% depuis le 7 février), dont 2 900 en soins critiques (-27% depuis le 12 janvier).

Mais « il y en a encore trop pour dire que c’est terminé et pour supprimer toutes les mesures », a-t-il ajouté, estimant « que d’ici à la mi-mars les conditions hospitalières et épidémiques nous permettront de supprimer le masque à l’intérieur et de supprimer tout ou partie du pass vaccinal là où il est encore en vigueur aujourd’hui ».

Le « périmètre précis » de cet allègement des restrictions « dépendra de ce que nous observerons d’ici quinze jours », a indiqué Olivier Véran, démentant tout lien entre ce calendrier et l’élection présidentielle du mois d’avril: « Ce n’est en rien une décision politique, au sens où elle ne s’adapte pas à la situation électorale ».

Le ministre a par ailleurs écarté dans l’immédiat l’hypothèse d’une quatrième dose de vaccin anti-Covid, qui « ne s’impose pas aujourd’hui » selon les autorités sanitaires, tout en envisageant « très tranquillement » d’y recourir si elle devenait « absolument nécessaire ».

Rien ne le laisse présager pour l’instant, d’autant que « c’est la première fois depuis longtemps qu’il n’y a pas un variant » signalé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) « qui serait en train d’exploser dans un pays lointain avec le risque qu’il provoque une vague européenne ».

« Ca ne veut pas dire que ça n’arrivera pas, mais à l’heure (actuelle) nous avons une situation assez clarifiée », a souligné M. Véran.

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