Dans une « note d’éclairage scientifique » publiée lundi (à consulter ICI), les scientifiques rappellent qu’il est nécessaire de « limiter au maximum les réunions familiales et amicales en particulier durant cette période de fin d’année, en en discutant les raisons avec son entourage ».
Pour ceux qui passeront tout de même les fêtes en famille, le mieux est de se confiner préventivement : poser des congés ou télé-travailler une semaine avant le 24 ou le 31 décembre, conseillent-ils.
Pour les écoliers et les lycéens, le Conseil appelle à renforcer les gestes barrières en cette dernière semaine avant les vacances, éviter les rassemblements liés aux fêtes dans les écoles, et faire preuve de « tolérance » pour les absences scolaires, jeudi et vendredi, afin que les enfants puissent s’auto-confiner aussi.
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Cet auto-confinement est d’autant plus important pour ceux qui prévoient de rencontrer des personnes âgées, les plus vulnérables au virus, pendant les fêtes, souligne le conseil scientifique, actant qu’il n’est pas possible de « limiter les rencontres familiales » en cette période.
Les résidents d’Ehpad qui sortent quelques heures ou quelques jours de l’établissement doivent être testés par PCR à leur retour, ajoutent-ils.
Dans une période propice au relâchement, les scientifiques appellent à recourir si nécessaire aux tests le mardi, mercredi ou jeudi précédant les réveillons de Noël et du Nouvel An. Mais sans céder au sentiment de « fausse sécurité » : les tests ne permettent pas d’exclure à 100% une infection et les gestes barrières doivent continuer d’être respectés.
Dans le détail, une personne symptomatique dans la semaine précédent Noël ou le jour de l’an doit être testée et s’isoler sans attendre le résultat. Sans symptôme, on peut se faire tester si on a pris un risque (contacts multiples ou avec un cas positif).
Sans symptôme ni prise de risque dans la semaine, il vaut mieux s’abstenir pour ne pas saturer le système de tests : « il ne s’agit pas de limiter l’accès au test, mais de faire preuve d’un ‘esprit citoyen' », précise le Conseil scientifique.