La conférence de Paris a pour objectif de sceller un accord universel pour limiter la hausse de la température mondiale à deux degrés. Selon les scientifiques, un réchauffement au-delà de cette limite aurait des conséquences irréversibles.
Les plans d’action déjà lancés “ont en fait amélioré la trajectoire par rapport à ce qu’elle était il y a quelques années, qui allait plutôt vers quatre à cinq degrés“, a expliqué Christiana Figueres. “Nous sommes maintenant revenus dans une fourchette autour de trois degrés“. Les pays doivent se concentrer sur le rythme de baisse ainsi que sur l’aide financière aux pays les plus pauvres, qui souffriront le plus des effets du changement climatique, a-t-elle expliqué.
“Même si nous parvenons à rétablir l’équilibre écologique, si nous le faisons trop tard nous ne protégerons pas les plus vulnérables“.
Christiana Figueres participait à la remise de prix par le Programme des Nations unies pour le développement à 21 communautés indigènes qui ont trouvé des moyens originaux de lutter contre le changement climatique ou de protéger la nature.
L’un des lauréats est la tribu des Kayapo au Brésil qui a utilisé des caméras vidéo pour filmer et dénoncer l’exploitation illégale de la forêt amazonienne. Les lauréats reçoivent 10 000 dollars et sont invités à Paris pour la conférence.