Les observations aériennes et marines « indiquent que le pétrole se disperse » et que depuis l’accident de vendredi, « aucune nouvelle trace d’hydrocarbure n’a été détectée à la surface de l’eau », a déclaré lundi soir à l’AFP le groupe canadien Husky Energy qui exploite la plateforme.
Un drone sous-marin a été déployé lundi pour inspecter les installations immergées de la plateforme South White Rose, en complément des observations menées en surface par un avion de surveillance et six navires.
« Le sous-marin téléguidé n’a pas observé de pétrole à la source » de la fuite a confirmé à l’AFP une porte-parole du producteur pétrolier Husky Energy. « L’origine du déversement va faire l’objet d’une enquête approfondie », a-t-elle poursuivi.
L’accident s’est produit en pleine tempête et avait entraîné un arrêt de la production des quatre plateformes de forage au large de Terre-Neuve. La production a repris lundi sur l’une de ces plateformes, Hebron, du groupe ExxonMobil.
L’Office Canada Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers a confirmé qu’il s’agissait du plus important déversement pétrolier de l’histoire de la province canadienne.
Rédaction web avec AFP