Dès vendredi matin, le groupe France Télévisions s’est excusé pour avoir diffusé l’interview d’un homme près du corps de son épouse dans l’édition spéciale de France 2, lancée à minuit et demi.
« Ce sujet a été diffusé par erreur, il a échappé à la chaîne de validation classique. Ce n’est pas le résultat d’un choix éditorial », s’est défendu, interrogé par l’AFP, Alexandre Kara, directeur de la rédaction du groupe public qui lancera une chaîne d’info le 1er septembre.
Pour expliquer cette erreur, il a évoqué des équipes rappelées en urgence et « qui n’étaient pas rodées aux procédures ».
La rumeur d’une prise d’otages dans un restaurant niçois a aussi été diffusée sur LCI et iTélé avant d’être démentie par le ministère de l’Intérieur.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a dès vendredi matin appelé l’ensemble des médias audiovisuels à « la prudence et la retenue, protectrices de la dignité humaine et de la douleur des personnes ». Il s’est saisi de plusieurs signalements de téléspectateurs qui citent notamment France 2 et BFMTV.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux clichés et vidéos sanglants circulaient quelques minutes après l’attentat, alors qu’au même moment se multipliaient les appels à ne pas diffuser ces images.
« Par respect pour les victimes et leurs familles, ne contribuez pas à la diffusion de photos ou de vidéos des scènes de crime », a recommandé dans la nuit la Police nationale sur son compte Twitter, comme elle l’avait fait lors des attentats du 13 novembre dernier.
La vidéo d’un spectateur qui a filmé le parcours meurtrier du camion après son passage, montrant des blessés et des morts, a notamment été diffusée sur Facebook avant d’être reprise par des médias étrangers.
« La plupart des images qu’on a reçues hier soir montraient des corps jonchant la Promenade des Anglais. Ca part directement à la poubelle », a déclaré à l’AFP le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. « La règle est de ne ne pas montrer de corps, même sous des draps », a-t-il précisé.
Plusieurs chaînes continuaient de diffuser vendredi matin des images du camion fou roulant sur la Promenade, poursuivi par un motard. Mais elles avaient pris le soin de choisir un extrait où le camion ne faisait pas de victimes.
L’intervention des policiers contre le chauffeur du camion était également diffusée, mais la qualité de cette vidéo tournée de nuit empêchait de voir nettement le conducteur.
Après les attentats de janvier 2015, 16 médias dont BFMTV, RFI, France Info, Euronews, France 2, Europe 1, RTL, avaient été mis en demeure par le CSA.
Certains avaient annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l’ordre et les frères Kouachi à l’imprimerie Dammartin-en-Goële, d’autres avaient pris le risque de mettre en danger la vie de certains otages en annonçant leur présence dans le supermarché HyperCacher.
Aucun manquement majeur n’avait été constaté en revanche par le CSA dans le traitement médiatique des attentats du 13 novembre.
Vendredi matin, plusieurs médias ont aussi choisi de protéger le public, à l’image de France Info qui a conseillé d’« éloigner les enfants du poste » avant la diffusion d’un témoignage glaçant.
« C’est déjà terriblement choquant de traiter cet événement. L’idée est de ne pas en rajouter avec des images choquantes », souligne Hervé Béroud. « Mais quelles que soient les précautions que l’on peut prendre, on n’est jamais à l’abri d’une erreur ».
« Ce sujet a été diffusé par erreur, il a échappé à la chaîne de validation classique. Ce n’est pas le résultat d’un choix éditorial », s’est défendu, interrogé par l’AFP, Alexandre Kara, directeur de la rédaction du groupe public qui lancera une chaîne d’info le 1er septembre.
Pour expliquer cette erreur, il a évoqué des équipes rappelées en urgence et « qui n’étaient pas rodées aux procédures ».
La rumeur d’une prise d’otages dans un restaurant niçois a aussi été diffusée sur LCI et iTélé avant d’être démentie par le ministère de l’Intérieur.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a dès vendredi matin appelé l’ensemble des médias audiovisuels à « la prudence et la retenue, protectrices de la dignité humaine et de la douleur des personnes ». Il s’est saisi de plusieurs signalements de téléspectateurs qui citent notamment France 2 et BFMTV.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux clichés et vidéos sanglants circulaient quelques minutes après l’attentat, alors qu’au même moment se multipliaient les appels à ne pas diffuser ces images.
« Par respect pour les victimes et leurs familles, ne contribuez pas à la diffusion de photos ou de vidéos des scènes de crime », a recommandé dans la nuit la Police nationale sur son compte Twitter, comme elle l’avait fait lors des attentats du 13 novembre dernier.
La vidéo d’un spectateur qui a filmé le parcours meurtrier du camion après son passage, montrant des blessés et des morts, a notamment été diffusée sur Facebook avant d’être reprise par des médias étrangers.
« La plupart des images qu’on a reçues hier soir montraient des corps jonchant la Promenade des Anglais. Ca part directement à la poubelle », a déclaré à l’AFP le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. « La règle est de ne ne pas montrer de corps, même sous des draps », a-t-il précisé.
Plusieurs chaînes continuaient de diffuser vendredi matin des images du camion fou roulant sur la Promenade, poursuivi par un motard. Mais elles avaient pris le soin de choisir un extrait où le camion ne faisait pas de victimes.
L’intervention des policiers contre le chauffeur du camion était également diffusée, mais la qualité de cette vidéo tournée de nuit empêchait de voir nettement le conducteur.
Après les attentats de janvier 2015, 16 médias dont BFMTV, RFI, France Info, Euronews, France 2, Europe 1, RTL, avaient été mis en demeure par le CSA.
Certains avaient annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l’ordre et les frères Kouachi à l’imprimerie Dammartin-en-Goële, d’autres avaient pris le risque de mettre en danger la vie de certains otages en annonçant leur présence dans le supermarché HyperCacher.
Aucun manquement majeur n’avait été constaté en revanche par le CSA dans le traitement médiatique des attentats du 13 novembre.
Vendredi matin, plusieurs médias ont aussi choisi de protéger le public, à l’image de France Info qui a conseillé d’« éloigner les enfants du poste » avant la diffusion d’un témoignage glaçant.
« C’est déjà terriblement choquant de traiter cet événement. L’idée est de ne pas en rajouter avec des images choquantes », souligne Hervé Béroud. « Mais quelles que soient les précautions que l’on peut prendre, on n’est jamais à l’abri d’une erreur ».
AFP
#Nice06 Ne propagez pas des rumeurs et ne diffusez pas des images ou photos choquantes sur les réseaux sociaux.
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 14 juillet 2016