Violences intra-familiales : qui contacter ? comment signaler ?

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En cette période de confinement le procureur général près la cour d'appel de Papeete rappelle que la lutte contre les violences au sein des familles demeure l'une des priorités d'action du garde des Sceaux.

Publié le 03/04/2020 à 8:37 - Mise à jour le 07/05/2020 à 17:21

En cette période de confinement le procureur général près la cour d'appel de Papeete rappelle que la lutte contre les violences au sein des familles demeure l'une des priorités d'action du garde des Sceaux.

Mise à jour du 7 mai : Les victimes de violences et les témoins de scènes de violences intra-familiales peuvent se signaler discrètement auprès des officines de pharmacies. Elles pourront compter sur un accueil personnalisé, une écoute, une information et une orientation spécifique vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en charge.

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Ceux qui en sont témoins ou victimes ont le choix, soit de les signaler aux services de police et de gendarmerie, soit directement au procureur de la République, sur sa page Facebook « Procureur de la République en Polynésie française. Violences familiales ».

En cliquant sur l’onglet, à droite de la page, « envoyer un e-mail », vous entrerez directement en contact avec les services du procureur de la République.


En cas de violence intra-familiale, il est aussi possible de contacter l’association d’aide aux victimes APAJ au 87 76 52 50 ou 87 24 12 22 ou 40 43 20 41 ou par courriel [email protected]. Leur page Facebook : Apajpf.

POUR RAPPEL :
En cas d’urgence, appeler le 17
– Porter plainte, pour que le parquet puisse réagir rapidement. Les forces de l’ordre restent tenues de prendre les plaintes pour violences en ce moment. Sortir de chez soi pour aller se protéger ou porter plainte est possible.
– Signalement en ligne de violences sur cette plateforme (Attention le 3919 ne fonctionne pas en Polynésie)
– Signalement de violences intrafamiliales via la page Facebook du procureur de la République en Polynésie française 
– Formulaire de signalement de violences sur mineurs, majeurs vulnérables (personnes âgées, femmes enceintes, victimes de violences conjugales) destiné au public sur le site de l’APAJ et bientôt sur celui de la cour d’appel
– Pré-plainte en ligne réservée aux atteintes aux biens (vols, dégradation, escroqueries…) et faits discriminatoires (discrimination, diffamation, injure, provocation individuelle à la haine) ICI 
– Pour toute information aide et accompagnement juridique ou psychologique : contacter l’APAJ au 40.43.20.41 – 87.76.52.50 – 87.24.12.22 – 87.79.21.12 et [email protected] Page Facebook : Apajpf

Une vigilance particulière doit être apportée aux enfants en cette période.
L’article 223-6 du Code pénal sanctionne de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € – 8 950 000 Fcfp d’amende quiconque s’abstient volontairement d’empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle d’une personne.
Il punit des mêmes peines celui qui s’abstient de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en alertant les secours.
Il n’est pas nécessaire de vérifier s’il s’agit bien de violences, l’enquête est le travail des forces de l’ordre.
Le signalement est une mesure de précaution visant à protéger les personnes susceptibles d’être en danger.

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