Les frères Temeharo espéraient récolter pas moins de deux tonnes de pastèques pour cette première récolte. Mais finalement, ils sont loin du compte.
« On a un peu le moral à zéro quand on a découvert notre plantation. Notre objectif n’est pas atteint. On a eu 400 ou 500 kilos, je pense. Mais c’est suffisant pour les dépenses de notre premier faaapu et les besoins familiaux. On va faire avec. On va continuer », assure, philosophe, Taoahere.
Les deux hommes ne baissent donc pas les bras et marchent sur les pas de leur père qui cultivait déjà la pastèque. Un deuxième ensemencement est d’ailleurs en cours.
« Cette culture nous permet de nourrir la famille et d’avoir un peu de sous pour des projets différents », poursuite Taoahere.
Quant aux auteurs du saccage de la première récolte, ils n’ont, pour l’heure, pas été identifiés.