C’est la DSP qui l’a récupéré le 5 mai. Une personne l’a déposé dans leurs locaux. C’est un reptile apparenté à la famille des iguanes. C’est arrivé d’en trouver mais c’est exceptionnel car ces espèces ne sont officiellement pas autorisées en Polynésie », explique Christophe Brocherieux, chargé d’études à la Diren. « On peut penser que ce sont soit des gens qui en avaient assez de le nourrir et de l’avoir chez eux, soit, qu’il s’agissait d’un trafic. On ne sait pas vraiment. A priori, il ne s’agit pas d’une espèce dangereuse, en revanche, par le passé, on a vérifié qu’une espèce introduite dans un milieu qui n’est pas le sien peut-être préjudiciable pour le nouveau milieu dans lequel elle se trouve.Un seul individu n’est a priori pas très nuisible » ajoute l’agent.
Si vous trouvez un animal issu d’une espèce protégée, voici la procédure à suivre : « A partir du moment où on s’engage à gérer un animal, on le garde. Mais ce type d’espèce est interdite ici. C’est de l’introduction illégale, c’est répréhensible et c’est formellement interdit. Ce sont des espèces protégées. Il y a quelques années, on nous en avait rapporté un vivant, et nous l’avions renvoyé dans son milieu. Les iguanes sont protégés par une convention internationale, nous l’aurions réexpédié s’il était vivant » indique le chargé d’études de la direction de l’environnement.
Christophe Brocherieux, chargé d’études à la Diren