Les juges du livre Guinness des records étaient sur place pour contrôler le processus. Les règles ont été rappelées par le juge Pravin Patel: le samossa « doit être triangulaire, contenir de la farine, des pommes de terre, des oignons et des petits pois, être frit, et conserver sa forme lorsqu’il est cuit. » « Le point décisif est son poids net. Et il doit être mangé. Pas de gaspillage ! » a ajouté le juge.
Le samossa a été réalisé sur une immense grille, avant d’être acheminé vers une cuve géante pleine d’huile bouillante, puis sorti pour être pesé.
« Mon coeur battait vraiment fort », a raconté à l’AFP Farid Islam, 26 ans, qui a organisé l’événement. « C’était très tendu. On aurait dit qu’il allait s’ouvrir. On a vu une fissure et j’ai craint le pire. »
« C’est un soulagement d’avoir réussi. Beaucoup de sang, de larmes et de sueur sont passés dans ce samossa », a-t-il dit en ajoutant immédiatement : « Pas littéralement, nous avons passé les tests d’hygiène ! »
Le samossa a par ailleurs été goûté par un responsable indépendant de la sécurité alimentaire. Son verdict, un simple pouce en l’air, a provoqué les acclamations.
L’en-cas géant a ensuite été découpé en plusieurs centaines de parts, qui ont été distribuées aux sans-abris par l’Armée du salut.
Le précédent record était détenu par un samossa de 110,8 kilos, réalisé au Bradford College dans le nord de l’Angleterre en juin 2012.