En créant des couches pour poules, une Américaine fait fortune

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Publié le 17/09/2018 à 10:03 - Mise à jour le 17/09/2018 à 10:03

De plus en plus d’Américains adoptent des poules dans un souci d’avoir des œufs éthiques (des œufs qui proviennent d’un élevage où l’on ne tue pas les poules) avec des poules pondeuses plus heureuses et des œufs bien meilleurs. Le problème, c’est que certains de ces Américains ne vivent pas tous dans la campagne ou ne disposent pas de grands jardins pour leurs poules. Aussi, ils se prennent souvent d’affection pour leurs poules et les font donc rentrer chez eux. Sauf qu’une poule produit de nombreuses fientes quotidiennement, et bien que la fiente de poule reste un excellent engrais naturel pour les potagers par exemple, elle ne l’est pas pour les tapis ou les canapés.

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C’est en tombant sur une vidéo YouTube d’une poule d’intérieur portant une couche que Julie Baker a eu l’idée de créer son entreprise Pampered Poultry (« Volaille chouchoutée » en français) qui lui rapporte 50 000 dollars par an (environ 5 112 760 XPF). Avec l’aide de sa fille, elle s’est lancée il y a maintenant une dizaine d’années dans la confection de couches adaptées pour les volailles. « C’était nécessaire parce que ma fille ramenait toujours les poules à la maison. Mais jamais nous n’aurions imaginé que le produit séduirait autant de propriétaires de poules » a-t-elle confié au site Bored Panda.

Parmi ses clients, Julie Baker compte des propriétaires de poulets en cage, de éleveurs qui préfèrent les laisser en liberté chez eux, ou d’autres encore qui recueillent des oiseaux malades ou blessés. « Vous ne le savez peut-être pas, mais les poules ont des personnalités complexes et fascinantes (…) Et il y a tellement de couleurs, de races, de tailles, de couleurs d’œufs… »Certains partent même faire le tour du monde avec leur poule, comme le navigateur français Guirec Soudée.
Toutes les couches de Pampered Poultry sont fabriquées à la main par un groupe de femmes en République dominicaine. Un partenariat qui a donné naissance à Sewing My Future, une coopérative de couture pour femmes en République dominicaine. Tandis que la conception et l’expédition des commandes se font de l’atelier de Julie Baker, à Claremont (ville du New Hampshire aux États-Unis).

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« Nous vendons entre 1 000 à 2 000 couches par mois. J’adore trouver des nouveaux tissus. (…) Les couches sont lavables en machine et permettent aux poules de compagnie de jouer à la maison pendant des heures et de profiter de la vie à l’intérieur avec leurs familles adoptives » explique Julie Baker. Certaines couches ont des petits tutus, d’autres ont des motifs plus festifs pour Halloween, Noël…. Elles se veulent « fashion », mais surtout utiles et agréables pour les poules -et les coqs ne sont pas en reste non plus.

Rédaction web avec Noémie Schetrit

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