Avec son surf rose, le combat d’une Hawaiienne contre la pollution

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La scène semble aujourd'hui surréaliste : l'exploratrice réalisatrice hawaïenne Alison Teal surfant en maillot rose bonbon sur la Tamise à Londres pour repêcher des déchets en plastique. C'était en mars quand la moitié de l'humanité n'était pas confinée. Mais le message reste le même : protéger la planète.

Publié le 21/04/2020 à 10:39 - Mise à jour le 21/04/2020 à 11:55

La scène semble aujourd'hui surréaliste : l'exploratrice réalisatrice hawaïenne Alison Teal surfant en maillot rose bonbon sur la Tamise à Londres pour repêcher des déchets en plastique. C'était en mars quand la moitié de l'humanité n'était pas confinée. Mais le message reste le même : protéger la planète.

Cette « Indiana Jones au féminin », comme l’a surnommée le magazine américain Time, met depuis des années sa notoriété au service de l’environnement et de la lutte contre la pollution au plastique.

La trentenaire, cheveux blonds et sourire mutin, très suivie sur les réseaux, a une devise : « éduquer en divertissant ». Et une méthode : créer des happenings en s’exposant avec son surf rose -fait de gobelets recyclés- dans des endroits improbables pour « inspirer les jeunes partout dans le monde ». En répétant : « le plastique tue nos océans ».

C’est ainsi qu’après l’avoir vue surfer sur la Seine devant la tour Eiffel à Paris en 2018, on l’a retrouvée à Londres début mars :

Ces images, diffusées à l’occasion de la journée de la Terre mercredi 22 avril, semblent venues d’une autre époque, celle où l’on pouvait se balader et se dénuder, loin de l’isolement et de la peur du nouveau coronavirus.

On peut voir Alison Teal sur la Tamise surfer la nuit ou pagayer en ramassant des déchets près de Kew Bridge, planche rose sous le bras devant Buckingham Palace ou en bikini rose, surf en étendard, face à un très sérieux Horse Guard.

Depuis des années, Alison Teal additionne des images choc qu’elle diffuse dans des films, sur son blog (alisonsadventures.com) et sur les réseaux où on la voit plonger dans l’océan ramassant du plastique ou pagayer dans des étendues de déchets, des Maldives à Los Angeles.

Aujourd’hui confinée à Hawaii, elle estime que « c’est peut-être le moment de l’Histoire de reconnaître à quel point nous sommes tous interconnectés pour améliorer globalement notre santé tant pour les hommes que pour la planète ».

« L’impact du virus sur la vie des gens est vraiment tragique », dit-elle à l’AFP. En même temps, évoquant « des océans et des cieux plus propres » depuis le début des mesures de confinement dans le monde, elle se dit « optimiste sur nos capacités à améliorer la qualité de l’air et des voies navigables ».

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