Quand les joueurs du Festival des îles découvrent Papeete

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Publié le 30/03/2017 à 12:13 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:59

Depuis mardi, le festival des îles bat son plein. En plus des athlètes de Tahiti, plus d’un millier d’habitants des îles participent à ce rendez-vous footballistique. Parmi eux, de nombreux jeunes qui viennent de loin et qui n’avaient jamais vu la capitale auparavant. Entre deux matchs, nous avons suivi les équipes de futsal de Makemo et Apataki, à la conquête de la grande ville.

Première étape, emprunter le réseau de transport urbain. Ici pas de truck, mais des bus bondés d’inconnus. A la descente, le brouhaha de la ville et son trafic incessant. « C’est comme si c’était la première fois qu’on voyait du monde. »  explique Vairea, « A Makemo il n’y a pas beaucoup de gens et ils s’entendent mieux là bas. Quand tu quittes là bas pour venir ici, ce n’est pas pareil ! ».

Les jeunes arpentent les trottoirs et s’engouffrent dans presque tous les magasins bons marchés qu’ils croisent. Les occasions de faire des emplettes ne sont pas si fréquentes dans leurs îles… La pluie n’entache pas leur moral, ils passent d’échoppe en échoppe, marchandent à tous les coins de rue et repartent avec, pêle-mêle, chaussettes, tricots, vanille, lingerie, jouets pour enfants et papeterie… tout y passe ! « Il n’y a pas de vêtements de marque à Makemo, donc tout ce qui est marque, on en profite. Ici il y a plus de choix et les linges sont parfois en promotion, tu en ramasses des tonnes et des tonnes ! A Makemo même une culotte c’est cher. »

Le temps pluvieux invitait à se rendre dans une salle de cinéma, mais les jeunes n’avaient « pas le temps », autrement dit ils avaient d’autre priorités. Et la plus importante de toutes était de découvrir la saveur de l’une des plus grande chaîne de fastfood au monde. « C’est pas tout le temps qu’on nous donne cette occasion, il faut en profiter venir faire les courses, venir manger Mac Do. Il n’y a pas de Mc Do à Makemo donc venir manger le burger ici, ça fait du bien. »

Malgré le faim de découverte, les jeunes paumotu gardent les pieds sur terre. La ville ne les fait pas rêver. « C’est une chance de venir faire ses courses ici, mais une semaine ça suffit. Pas toute la vie. Il y a trop de bruit ici, trop de voiture, trop de stress. » 
 

Rédaction web

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