Les Aito Arii s’offrent les services d’un entraîneur international

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Publié le 08/01/2019 à 16:00 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:51

Si certains visent la lune, d’autres visent l’étoile ! La sélection tahitienne de futsal se prépare déjà pour la 9e Coupe du monde de futsal de la Fifa, qui se tiendra en 2020 en Lituanie. Les Aito Arii tenteront de décrocher leur qualification du 12 septembre au 4 octobre lors de la Coupe des nations de futsal en Nouvelle-Calédonie. Pour y parvenir, la Fédération tahitienne de football a fait appel à l’expertise d’un entraîneur brésilien, Juliano Schmeling.
 
Celui-ci a été pendant plusieurs années instructeur Fifa pour le futsal, avec pour mission de développer la discipline dans les îles du Pacifique. Entraîneur des Salomon, il a réussi à qualifier à deux reprises cette équipe à la Coupe du monde. Il tentera de relever le même challenge avec les Aito Arii.
 
« Lorsque tu essaies quelque chose de nouveau, il faut travailler avec les joueurs et recueillir leur ressenti, confie l’entraîneur international. Aujourd’hui, c’est le troisième jour de l’entraînement et ça se passe plutôt bien. On verra le résultat après une ou deux semaines. Puis, après le premier match amical, on aura une idée plus claire et on décidera alors si cette stratégie fonctionne ou pas. »
 
Avant les grandes échéances, la sélection sera guidée par son entraîneur Jean-Baptiste Barsinas. Juliano Schmeling renforcera l’équipe avec son regard d’expert. Il se déplacera trois fois au fenua jusqu’en octobre. Il prévoit 10 jours de stage à chaque session.
 
« Il sait comment on joue et il pense que changer le système qu’on a actuellement va être un peu plus difficile parce que le temps ne va pas nous permettre de tout mettre en place, confie de son côté Jean-Baptiste Barsinas. Par contre, il sera là pour nous aider et nous apporter les points les plus importants qui nous manquent pour aller dans des tournois internationaux. »
 
Les joueurs reviennent d’un tournoi disputé il y a deux semaines en Nouvelle-Calédonie. Une expérience qui a renforcé la cohésion de l’équipe, comme l’explique leur capitaine, Teivarii Kaiha. « Depuis notre déplacement en Nouvelle-Calédonie, un groupe et une famille s’est soudée. On a vu la solidarité durant ce stage et aujourd’hui on veut aller plus loin, d’où la venue de Juliano, un coach international. Ça nous apporte un plus. »
 
Aujourd’hui, la présélection compte 16 joueurs. Il en restera 12, en septembre, avant de partir en Nouvelle-Calédonie pour la Coupe des nations d’Océanie.

Rédaction web avec Oriano Tefau

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