Huahine : des normes de sécurité « plus strictes » pour la mairie détruite par l’incendie du 19 mars

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Le 19 mars, la mairie de Fare Huahine était entièrement détruite par un incendie. 6 mois après le drame, le conseil municipal travaille d’arrache-pied pour reconstruire la bâtisse. Si les travaux ont bel et bien commencé, aujourd’hui la date de fin des travaux reste encore incertaine. Les explications dans ce reportage de Jessica Doucet-Tuahu.

Publié le 05/10/2019 à 15:36 - Mise à jour le 05/10/2019 à 15:36

Le 19 mars, la mairie de Fare Huahine était entièrement détruite par un incendie. 6 mois après le drame, le conseil municipal travaille d’arrache-pied pour reconstruire la bâtisse. Si les travaux ont bel et bien commencé, aujourd’hui la date de fin des travaux reste encore incertaine. Les explications dans ce reportage de Jessica Doucet-Tuahu.

Les habitants de Huahine se souviendront longtemps de ce 19 mars 2019. Ce jour-là, la mairie de Fare est ravagée par un incendie. Très vite le conseil municipal s’est activé à sa reconstruction. Le chantier démarre alors au mois d’avril. Toiture, charpente, mûrs et revêtements… Tout est à refaire. « On a demandé aux assurance de venir voir sur place… » indique Georges Tuihani, adjoint au maire.

120 millions de francs : c’est le coût estimé pour la reconstruction de la bâtisse, financée par la commune, l’assurance et le pays. Le gros des travaux est assuré par les employés de la commune. Et si la façade principale ne change pas beaucoup de l’ancienne mairie, quelques aménagements ont été apportés.

« L’une des conditions émises par l’assurance, c’est de reconstruire le bâtiment à l’identique, nous en avons discuté avec le conseil municipal, et nous avons décider d’apporter quelques modifications, nous sommes également beaucoup plus stricte sur les normes de sécurité » reprend l’adjoint au maire.

La fin de la pose de la toiture est prévue pour le mois d’octobre. Quant à l’aboutissement du chantier, difficile d’établir une estimation. Mais cela ne perturbe en rien l’accueil des administrés. La population prend son mal en patience.

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