Heimana Garbet : « Attend-on le décès des anciens travailleurs des sites nucléaires pour réagir ? »

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Publié le 20/07/2017 à 11:57 - Mise à jour le 20/07/2017 à 11:57

Il ne reste plus que deux membres au Civen, les autres ayant posé leur démission en début de semaine. Selon Heimana Garbet, »la récente modification de la loi Morin  prive désormais le Civen de toute expertise scientifique sur les dossiers d’indemnisation« , ce qui explique cette vague de démissions. Depuis les dossiers d’indemnisations, dont ceux des victimes polynésiennes, restent bloqués.

« Attend-on le décès de  la totalité des anciens travailleurs des anciens sites nucléaires pour réagir ? » demande Heimana Garbet. La République en Marche de Polynésie dénonce le système. « Les défenseurs historiques des travailleurs des sites ironisent car le budget alloué au Civen dépasse celui des indemnisations… De plus, plusieurs dossiers d’indemnisations préalablement rejetés par les experts du Civen ont fait l’objet de jugement en faveur des victimes.Les gouvernements passés et actuels se sont cachés derrière ces expertises ! », écrit-elle dans un communiqué. 

Pour lui, il y a une solution : le Civen devrait devenir un organisme permanent composé d’élus, de membres des associations et d’experts. « Leur rôle ne serait pas limité à l’évaluation des doses radioactives reçues par les plaignants mais bien au contraire à l’étude obligatoire du cas de toute personne ayant été exposée« , conclut Heimana Garbet. 
 

Rédaction web avec communiqué 

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