Grève : les hôtels Intercontinental de Polynésie dans une situation « catastrophique »

Publié le

Troisième semaine de grève dans les hôtels Intercontinental du fenua. A Moorea plus de 90% des effectifs a cessé le travail. Selon le directeur régional du groupe Intercontinental, la grève a un impact "catastrophique"...

Publié le 17/09/2019 à 15:39 - Mise à jour le 18/09/2019 à 15:52

Troisième semaine de grève dans les hôtels Intercontinental du fenua. A Moorea plus de 90% des effectifs a cessé le travail. Selon le directeur régional du groupe Intercontinental, la grève a un impact "catastrophique"...

La grève se poursuit dans les hôtel Intercontinental de Polynésie. A Tahiti, moins de 10% des effectifs ont pris par au mouvement, selon Guillaume Epinette, directeur régional du groupe Intercontinental. Mais à Moorea, plus de 90% du personnel a cessé de travailler. Certains clients de Moorea ont été transférés à Tahiti : « On a essayé de vider l’hôtel, en tout cas retirer des clients pour alléger la charge de travail des employés restant qui souffrent vraiment de ce niveau d’activité. Et puis surtout essayer de préserver l’impact sur l’expérience des clients qui visitent nos hôtels et nos îles. »

Pour le groupe, l’impact est « catastrophique pour nos hôtels surtout Moorea. On est en plein coeur de la haute saison. C’est un impact pour les employés, les clients, la destination également. »

D’autres préavis de grève…

D’autres préavis ont été déposés dans les autres établissements Intercontinental de Polynésie, comme à Bora Bora sans que la grève démarre. « Il est difficile de ne pas faire de corrélation entre tous ces mouvements même si dans les points il n’est pas clairement écrit un soutien à Moorea. »

A L’intercontinental Moorea  O Oe To Oe Rima exige la réintégration de 4 agents mis à pieds car suspectés du viol d’une de leur collègue. Une affaire qui fait beaucoup parler et a provoqué la colère des associations.
L’enquête va être délocalisée et prise en charge par les gendarmes de la brigade de Faa’a. Concernant les sanctions disciplinaires au sein de l’entreprise, une décision devrait être prise le 24 septembre selon les syndicats.

A Tahiti, les manifestants ont des revendications supplémentaires et exigent une rencontre avec le grand patron, Dick Bailey. « On attend des échanges. Il y a eux deux rencontres et un projet de protocole, explique AtoniaTeriinohorai, secrétaire général du syndicat O Oe To Oe Rima . Hier on a demandé qu’on se rencontre pour faire une contre-proposition. Ce qui tient à coeur des salariés c’est le service charge augmenté à 6% parce que Moorea ils l’ont et nous on aimerait étaler ça dans tous les autres secteurs de l’hôtellerie pour qu’on puisse avoir une bonne prime à la fin de l’année et qu’on puisse avoir une bonne retraite ».

Dernières news