Fortes pluies : les muto’i veillent

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Publié le 24/12/2017 à 13:42 - Mise à jour le 24/12/2017 à 13:42

« Nous allons dans la zone de Hamuta on va aller voir le niveau de la rivière et s’il n’y a pas dégâts… Bien reçu ? Parlez… » « Bien reçu chef. » La voiture des muto’i de Pirae s’enfonce dans la vallée de Hamuta.

En ce matin de Noël, une équipe est sur le pont, bien loin des festins, des cadeaux et de leurs familles. Intempéries obligent, les policiers municipaux de la commune effectuent des rondes dans les différents quartiers pour s’assurer que leurs concitoyens sont en sécurité. Le souvenir du 22 janvier dernier est intact dans les mémoires. La municipalité veille.

Depuis ce lundi matin, les îles du Vent sont placées en vigilance orange pour les fortes pluies par les services de Météo France. Les météorologues recommandent la plus grande prudence aux automobilistes et aux habitants.

Les muto’i de Pirae veillent au grain. Ils ont effectué plusieurs rondes dans les différentes zones à risque de la commune.  Jean Paofai, chef d’équipe, précise :

« Nous avons constaté qu’il y avait un muret qui s’est affaissé dans un quartier. Les habitants ont balisé la zone et sont en train de balayer. Sinon, pour le moment, il n’y a pas d’inondation mais nous restons vigilants. »

La rivière Hamuta ne semble pas décidé à sortir de son lit cette fois. Si l’eau est marron et le courant semble fort, les risques semblent limiter. Aucun dégât n’est à signaler.

« En fait, c’est quand il y a des troncs d’arbres qui bouchent le pont de la rivière que celle-ci sort de son lit mais pour l’heure, ça a l’air d’aller. Pourvu que ça dure… »

Direction les hauteurs de Hamuta. Dans le quartier du belvédère, en période de fortes pluies, ce sont les caniveaux qui peuvent poser problèmes. La route sinueuse qui mène jusqu’au départ du sentier pour le mont Aorai est souvent jonchée de déchets. Le chef d’équipe commente :

« Parfois, il y a beaucoup de pehu le long de la route, quand les administrés ne respectent pas les jours de ramassage des ordures. Ces déchets se mettent dans les caniveaux et les bouchent, ce qui fait déborder l’eau. »

Mais en ce jour de Noël, là aussi les muto’i n’ont rien vu. La voiture redescend vers la mairie. « Rien à signaler du côté de Hamuta val. Reçu ? Parlez. »

Rédaction web avec Hitiura Mervin

Jean Paofai, chef d’équipe de la police municipale de Pirae

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