Cinq familles de Hotuarea refusent de quitter les lieux

Publié le

Publié le 14/11/2017 à 16:27 - Mise à jour le 14/11/2017 à 16:27

Papa Ato refuse catégoriquement de quitter son habitation de fortune. Selon lui le projet de réhabilitation du site ne se fera pas. « L’OPH est en déficit, vous pensez réellement que ce projet se fera. Les premiers habitants du quartier à être allé dans un logement de transit ont vu leur loyer augmenter chaque année jusqu’à atteindre 100.000 Fcpf », explique-t-il.
 
Vivant actuellement du produit de sa pêche et d’une retraite de 65.000 francs, Papa Ato estime en effet ne pas pouvoir payer un loyer, car pour l’heure, à Hotuarea et Tevaifaafaa personne ne paie de loyer, les terrains appartenant au Pays.
 
Sur les 37 familles habitant le quartier 23 ont accepté de partir avec l’espoir de retrouver dans trois ans une maison dont ils pourraient devenir propriétaires. Ce qu’espère Rosina. « Pour moi, c’est une joie de revenir dans un nouveau logement et d’en être propriétaire après ». Et si ce n’était pas le cas, « On se battra pour cela. Il ne faut pas dire des paroles en l’air »
 
Selon les référents de quartier très peu de familles s’opposeraient actuellement au projet de réhabilitation. « Il reste en réalité, cinq familles qui sont récalcitrantes sur le fait de sortir du terrain. J’ai eu l’occasion de leur dire que nous serons encore là pour les aider. Mais, c’est maintenant que la décision doit être prise. », indique Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement.
 
Le gouvernement prévoit de sécuriser la zone en bordure de la piste de Tahiti Faa’a et construire une centaine de logement à l’horizon 2021. Coût de l’opération 2,7 milliards.
 

Rédaction web avec Sam Teinaore

Dernières news