La foire agricole ferme sur une note positive, malgré la circulation

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Bilan positif pour la 34e édition de la foire agricole qui s'est terminée aujourd'hui à l'issue de dix jours d'exposition. Près de 60 000 visiteurs ont fait le déplacement malgré les problèmes de circulation. Une contrainte particulièrement pénible pour les automobilistes, à laquelle Yvette Temauri, présidente de la chambre d'agriculture espère pouvoir répondre dès l'année prochaine.

Publié le 06/10/2019 à 15:11 - Mise à jour le 07/10/2019 à 9:07

Bilan positif pour la 34e édition de la foire agricole qui s'est terminée aujourd'hui à l'issue de dix jours d'exposition. Près de 60 000 visiteurs ont fait le déplacement malgré les problèmes de circulation. Une contrainte particulièrement pénible pour les automobilistes, à laquelle Yvette Temauri, présidente de la chambre d'agriculture espère pouvoir répondre dès l'année prochaine.

Satisfaction du côté des 340 exposants, grosse affluence du côté des visiteurs : pas moins de 60 000 cette année. La 34e édition de la foire agricole de Vaitupa, à Faa’a, n’a pas à rougir de son bilan. Cette année comme les années précédentes, la foire déplace les foules. Dont les élèves, qui débarquent par série de bus. De quoi mettre la patience des automobilistes à rude épreuve. Rien que pour la journée de jeudi dernier, 609 élèves se sont déversés sur l’esplanade.

« Il y avait la queue jusqu’à Auae. Quand il y a cinq ou six bus qui arrivent en même temps, on ne peut pas faire autrement, ce sont des enfants, il faut prendre le temps de les faire descendre » proteste Yvette Temauri. La présidente de la chambre de l’agriculture le sait, la question des embouteillages freine sérieusement l’arrivée de nouveaux exposants.

« On à toute une liste d’attente, mais on ne peut pas agrandir le terrain. Il faudrait peut-être voir avec le pays un autre endroit, comme le site du Bel Air, mais il faut pouvoir l’aménager. Il faut qu’on en discute avec le pays, reconnaît la présidente. Sinon, le ministre nous propose d’aller à Atimaono, mais c’est un peu loin. C’est les gens de la ville qui viennent en nombre, ça va faire loin pour eux, et pour tous ceux qui travaillent ».

Les organisateurs ont déjà tenté un système de navettes, sans succès. Reste le passage par la mer, mais il devra se négocier de concert avec les communes. « On voit que les gens on envie de venir, c’est un moment attendus par la population, les éleveurs, les agriculteurs, c’est le seul moment où ils peuvent se retrouver et échanger, » termine Yvette Temauri.

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