Boiron, Barbion et Ramel demandent leur remise en liberté

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Thierry Barbion, Sabine Boiron et Marc Ramel demandent leur remise en liberté. Une requête étudiée ce jeudi par la Cour d’appel. Tous trois ont été écroués le 29 août après avoir été condamnés en première instance dans ce dossier de recours à la prostitution de mineures et de trafic d’ice. Et ils souhaitent pouvoir quitter Nuutania jusqu’à leur procès en appel.

Publié le 19/09/2019 à 16:42 - Mise à jour le 20/09/2019 à 11:39

Thierry Barbion, Sabine Boiron et Marc Ramel demandent leur remise en liberté. Une requête étudiée ce jeudi par la Cour d’appel. Tous trois ont été écroués le 29 août après avoir été condamnés en première instance dans ce dossier de recours à la prostitution de mineures et de trafic d’ice. Et ils souhaitent pouvoir quitter Nuutania jusqu’à leur procès en appel.

Thierry Barbion, Sabine Boiron et Marc Ramel seront-ils remis en liberté ? La cour d’appel tranchera lundi la question. Ce jeudi après-midi, leurs avocats ont réclamé avec vigueur leur remise en liberté dans l’attente de leur procès en appel.

Une demande à laquelle le parquet général s’oppose. Le représentant du ministère public évoque un risque de pression sur les témoins, voire même de fuite à l’étranger pour échapper à la justice.

Des arguments que les avocats de la défense balaient d’un revers de manche. « C’est un argumentaire qui ne tient absolument pas, estime Me Quinquis. Comment voulez-vous que M. Barbion prenne la fuite ? Est-ce que véritablement il y a le moindre intérêt alors que sa vie est en Polynésie ? Il est évident que sa prétendue surface financière est totalement immobilisée et que toutes ces immobilisations sont ici à Tahiti. Ce n’est pas ailleurs. M. Barbion a tout sauf le profil d’un fugitif. Quant au prétendu risque de pression sur les victimes, je rappellerai quand même que l’instruction remonte à 2013. Nous sommes aujourd’hui en 2019. Il n’est pas allégué par quiconque que M. Barbion ait fait une quelconque pression sur les victimes pendant toute la période de l’instruction. Il est évident qu’il ne va pas commencé à le faire à la veille de l’appel de son audience de jugement. Tout ceci me semble être un habillage pour justifier une mesure de sûreté qui, je le rappelle et je le souligne, doit demeurer strictement exceptionnelle. il est évident que nous ne sommes pas là dans le cadre d’un mandat de dépôt. »

Sabine Boiron a été condamnée à 7 ans de prison en première instance pour proxénétisme aggravé et cession de stupéfiants. Thierry Barbion et Marc Ramel, à 4 ans ferme pour avoir recouru à la prostitution de mineures.

Le procès en appel est programmé au mois de janvier 2020. Ils pourraient rester en détention jusqu’à cette date. Sauf si la justice en décidait autrement, lundi.

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