Disparus : la FEPSM et la famille poursuivent les recherches aux Tuamotu

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Publié le 13/11/2016 à 12:39 - Mise à jour le 27/06/2019 à 10:30

Dimanche, après quatre jours de recherches intensives, le JRCC a stoppé le survol de la zone, élargie, entre Huahine et Maiao. 50 heures de vol sur 70 000 km2 n’ont pas permis de retrouver Laurent et Meherio, un frère et une soeur disparus la semaine dernière en mer à bord d’un poti marara. 

Mais la famille et les bénévoles de la Fédération d’entraide et de sauvetage en mer (FEPSM) poursuivent toujours les recherches. L’espoir est encore présent. Une hypothèse voudrait qu’un instrument du navire soit défaillant. Les deux jeunes gens auraient ainsi pris un mauvais cap et se seraient dirigés… vers les Tuamotu. « Il y a des éléments nouveaux qui sont arrivés. Nous sommes à peu près certains qu’il y a une défaillance du compas de navigation. Il y a une erreur de plusieurs dizaines de degrés. Ce qui laisse croire une position du navire au sud des Tuamotu, vers Tikehau, qui est tout à fait probable », explique Stanley Ellacott, le président de la fédération. 

Pour continuer les recherches, la famille organise une levée de fonds. Une urne est disponible à la mairie de Mataiea. Un numéro de compte a également été communiqué sur les réseaux sociaux. Les premières sommes récoltées ont permis de mobiliser un avion privé pour survoler la zone. 
De leur côté, les bénévoles de la FEPSM sont déjà en route pour les Tuamotu. Stanley Ellacott devait prendre l’avion ce lundi. 5 bateaux de bénévoles sont engagés. Des pêcheurs de la Presqu’île et de Papeete se dirigent également vers l’archipel pour participer aux recherches. 

Le président de la FEPSM se dit par ailleurs « outré » de voir que les internautes s’en prennent parfois avec virulence au JRCC. « Il faut savoir que le JRCC travaille avec méthode et de façon rationnelle. Il n’est pas question de tenir ce genre de propos sur les réseaux sociaux », lance le président de la FEPSM qui estime que s’il y a des éléments nouveaux aux Tuamotu, il faudra peut-être bien sûr engager d’autres moyens que ceux de la fédération. « Mais actuellement on reste sur un travail rationnel et méthodique ». 

 

Rédaction web (Interview : Manava Tepa)

 

Stanley Ellacott, président de la FEPSM

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