Près de 500 visiteurs à la rencontre de l’Ifremer

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A Vairao, l’Ifremer, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, a ouvert ses portes aujourd’hui au public. Organisée dans le cadre de la fête de la science, cette journée a été l’occasion pour les visiteurs, de rencontrer les scientifiques et de découvrir leurs travaux, parfois méconnu, comme par exemple, l’impact du réchauffement climatique sur le bénitier.

Publié le 05/10/2019 à 18:08 - Mise à jour le 07/10/2019 à 9:05

A Vairao, l’Ifremer, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, a ouvert ses portes aujourd’hui au public. Organisée dans le cadre de la fête de la science, cette journée a été l’occasion pour les visiteurs, de rencontrer les scientifiques et de découvrir leurs travaux, parfois méconnu, comme par exemple, l’impact du réchauffement climatique sur le bénitier.

Ils sont pas moins de cinq cents visiteurs à s’être pressés aujourd’hui à l’Ifremer de Vairao. Neufs ateliers scientifiques ont permis aux plus curieux de découvrir les travaux des chercheurs, et des agents de la direction des ressources marines du pays. A l’instar des recherches menées sur le bénitier. Cultivé aux Tuamotu de l’est, et vendu sur le marché de l’aquariophilie, l’animal joue un rôle majeur dans les écosystèmes coralliens. Depuis 2016, il fait donc l’objet d’études très poussées. Les scientifiques cherchent à savoir quel est l’impact du réchauffement climatique sur le mollusque.

« Lorsque la température est trop élevé, son premier réflexe va être de relâcher ses micro algues, or, celles-ci couvrent une grande partie des besoins énergétiques du bénitier, c’est donc pour ça qu’il blanchie » Chloé Brahmi, enseignante chercheuse à l’université de la Polynésie. Du côté de la perliculture, il est désormais possible de suivre la formation d’une perle en temps réel, grâce à un aimant introduit dans le nucléus. « C’est toujours intéressant de savoir comment ils arrivent à obtenir des perles rondes baroques, ou cerclés, » commentent Tiphaine Blanchard et Geoffroy Guillain, des visiteurs.

Parmi le public, Matarii Letang, fraîchement diplômé en physique chimie, en profite pour prospecter un emploi. Cette journée portes ouvertes est une opportunité pour postuler dans cet établissement. « Je me suis dit pourquoi pas venir voir ce qu’ils proposent, au passage j’ai amené mon CV et ma lettre de motivation » sourit le jeune homme. L’aquaculture et ses ateliers consacrés à l’élevage de la crevette, et à celui du « paraha peue » ont visiblement toujours autant la cote auprès des visiteurs.  

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