Tamariki Poerani investit le marae Arahurahu

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Publié le 26/06/2016 à 9:37 - Mise à jour le 26/06/2016 à 9:37

C’est devenu une tradition. Chaque tiurai, en marge du heiva, une troupe de danseurs vient présenter un nouveau spectacle sur le mythique marae Arahurahu. Cette année, c’est la troupe Tamariki Poerani qui viendra rythmer ce lieu enchanteur au son de ses pahu et ses to’ere. Leur spectacle, qui s’intitule « Te Moe a Taupapa » (le rêve de Taupapa), est une fiction née de l’imagination de Merehau Anastase.

« C’est l’histoire d’un vieux monsieur qui, à l’aube de sa vie, veut aller mourir sur les marae, et cela en pleine période où Pomare II promulgue le premier code, qui demande justement à la population d’abandonner le culte paien » explique l’écrivain. « C’est un spectacle qui célèbre l’individualité des gens. » ajoute t-elle. « Même si on doit aller à l’encontre des autres et de la communauté, il arrive un moment où on doit faire un choix. »

Produit par le Conservatoire artistique de Polynésie française, ce spectacle d’1 heure 30 a été chorégraphié par Makau Foster. C’est la troupe Tamarii Mataiea qui assurera le chant sur une musique de Keha Kaimuko et Terema Toere.

Il aura fallu pas moins de trois mois de préparation et l’appui de 150 artistes pour mettre sur pied ce spectacle.  » Aujourd’hui, il reste juste quelques détails à régler mais les chorégraphies sont en place, l’orchestration est prête » nous assure le coordinateur du spectacle Martin Coeroli. Pour lui, se produire sur le marae est « plus complexe mais plus agréable » qu’à To’ata. « C’est une atmosphère particulière » indique t-il, « C’est une forme de co-direction, le marae aussi donne son avis sur certaine scènes, certaines danses. Il y a certaines choses qu’on arrive pas à faire, c’est le marae qui parle, si quelque chose ne passe pas il ne faut pas insister. »

Les places pour assister au spectacle sont disponibles au tarif unique de 2000 Fcfp dans les magasins Carrefour de Arue et Punaauia ou directement à l’entrée du spectacle.
 

Rédaction web (Interview Thomas Chabrol)

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