Nelson Liao à la recherche du temps perdu

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Publié le 13/08/2016 à 13:00 - Mise à jour le 13/08/2016 à 13:00

Pour parler de ce projet, Nelson Liao un des acteurs de cette initiative. « Le projet a démarré il y a deux ou trois mois. D’une volonté personnelle, c’est devenu un projet communautaire ».  « Que laisser à nos enfants, sur cette communauté qui est assez discrète en terme de médiatisation et de documents?  Voila pourquoi nous avons décidé de créer ce fond documentaire. Nous avons rencontré des  photographes qui possédaient des clichés et au fil des rencontres on récolte des documents. C’est une manière de se réapproprier notre culture. »

Pour Nelson, il est important de conserver des traces de cette culture qui s’est diluée au fil du temps avec le brassage des différentes ethnies qui composent la Polynésie actuelle. « Il est important de connaitre cette culture qu’on a perdu au fil de l’eau, ne pas perdre l’origine de nos noms de famille qui ont été francisés (…) Nous avons tous été formés via l’éducation nationale et si certains ont un peu perdu de vue leurs origines, d’autres ont eu cette chance de la conserver ».

« Les sujets sur la communauté chinoise sont assez rares, on est là pour la rendre accessible et moins mystérieuse aux yeux de la Polynésie et au reste du monde. On a sollicité des personnes âgées qui ont marqué la vie de la communauté chinoise. On espère bien aussi  interroger Robert Wan, Paul Chichong  (…)  ainsi que des femmes comme Marie Ah You ».

Présenter un documentaire au FIFO ou à la télé serait un aboutissement pour Nelson. Pour cela, il lance un appel à la communauté chinoise afin que celle-ci, lui confie des documents anciens qui seraient numérisés  et qui par la suite seraient accessibles à tous. « On mise sur du matériel haute technologie pour le projet d’archivage. On veut laisser quelque chose pour les générations actuelles et futures, parce que l’on se rend compte que l’on est dans une génération où l’image est prépondérante ».
 

Rédaction Web

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