Les autorités craignent que jusqu’à 5 000 personnes soient disparues, prisonnières des décombres. Il n’y a quasiment plus d’espoir de retrouver des survivants à présent et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage. Or le temps presse : l’agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu’au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.
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« Sur la base des informations des chefs (de village) de Balaroa et Petobo, environ 5 000 personnes n’ont pas été retrouvées », a déclaré à la presse le porte-parole de l’agence indonésienne de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
« Néanmoins, les autorités tentent toujours de confirmer ce chiffre et de réunir des données. Il n’est pas facile d’obtenir le nombre exact de ceux qui sont pris au piège dans les glissements de terrain, la liquéfaction (du sol), ou la boue », a ajouté M. Sutopo.
> Des lieux de sépultures collectives
Le gouvernement envisage de faire de deux localités proches de Palu, Petobo et Balaroa, qui ont été anéanties dans la catastrophe, des lieux de sépultures collectives, et de les laisser en l’état.
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Quelque 200 000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire dans la région. La nourriture et l’eau potable manquent et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l’aide pour survivre. L’aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l’armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques. Mais dans les zones les plus reculées, l’étendue des dégâts est encore inconnue et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel. La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1 800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.
Rédaction web avec AFP