Elle est "les yeux et les oreilles du monde" pour Ban Ki-Moon : La presse est-elle libre? Chaque année depuis 1993, le 3 mai, la journée mondiale en faveur de ce droit permet de faire le point.
Le pluralisme, l’indépendance des médias, le respect de la sécurité et de la liberté des journalistes sont évalués.
En 2016, il ressort qu'exercer le journalisme continue à être perçu comme un délit dans certains pays : L’Erythrée, la Corée du Nord, le Turkménistan, la Syrie, la Chine, le Vietnam, le Soudan, l’Iran, la Somalie, le Laos, Djibouti, Cuba, le Yémen, la Guinée Orientale, l’Ouzbékistan, le Sri Lanka, l’Arabie Saoudite, Bahrein, l’Azerbaïdjan et le Rwanda.
Le regroupement des titres de presse et des actionnaires uniformise le discours médiatique. Aujourd'hui, en France, quelques milliardaires possèdent la majorité des journaux. La censure est plus insidieuse. On n’emprisonne pas de journalistes dans l'hexagone, mais un directeur de presse pourra avoir le dernier mot sur le contenu d’un article.
Une situation qui conduit la France à poursuivre son recul dans le classement mondial de la liberté de la presse.
Le pluralisme, l’indépendance des médias, le respect de la sécurité et de la liberté des journalistes sont évalués.
En 2016, il ressort qu'exercer le journalisme continue à être perçu comme un délit dans certains pays : L’Erythrée, la Corée du Nord, le Turkménistan, la Syrie, la Chine, le Vietnam, le Soudan, l’Iran, la Somalie, le Laos, Djibouti, Cuba, le Yémen, la Guinée Orientale, l’Ouzbékistan, le Sri Lanka, l’Arabie Saoudite, Bahrein, l’Azerbaïdjan et le Rwanda.
Le secrétaire général des Nations unies estime qu’il est fondamental de protéger l’indépendance des médias, et leur sécurité :
« En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, j’exhorte tous les gouvernements, politiciens, entreprises et citoyens à promouvoir et à protéger l’indépendance et la liberté des médias. Sans ce droit fondamental, la population est moins libre et moins autonome, mais avec, nous pourrons construire ensemble un monde digne et offrant des possibilités à tous », déclare Ban Ki-Moon.
Pour le correspondant local de RSF : "Les problèmes de liberté d'expression peuvent sembler bien dérisoires en Polynésie à côté des pays qui figurent sur la liste noire de la liberté de la presse, où on emprisonne, torture et tue les journaliste et les blogueurs. Les médias polynésiens ont gagné en indépendance ces dernières années : sur les répondeurs des radios, sur le ton des journalistes, et plus encore sur internet, la parole s'est clairement libérée. Ce qui n'empêche pas un devoir de vigilance : auparavant, la pression qui s'exerçait sur les journalistes était surtout politique ; aujourd'hui, elle est avant tout économique, même si ces deux mondes sont très liés."
Pour le correspondant local de RSF : "Les problèmes de liberté d'expression peuvent sembler bien dérisoires en Polynésie à côté des pays qui figurent sur la liste noire de la liberté de la presse, où on emprisonne, torture et tue les journaliste et les blogueurs. Les médias polynésiens ont gagné en indépendance ces dernières années : sur les répondeurs des radios, sur le ton des journalistes, et plus encore sur internet, la parole s'est clairement libérée. Ce qui n'empêche pas un devoir de vigilance : auparavant, la pression qui s'exerçait sur les journalistes était surtout politique ; aujourd'hui, elle est avant tout économique, même si ces deux mondes sont très liés."
Le regroupement des titres de presse et des actionnaires uniformise le discours médiatique. Aujourd'hui, en France, quelques milliardaires possèdent la majorité des journaux. La censure est plus insidieuse. On n’emprisonne pas de journalistes dans l'hexagone, mais un directeur de presse pourra avoir le dernier mot sur le contenu d’un article.
Une situation qui conduit la France à poursuivre son recul dans le classement mondial de la liberté de la presse.

Khadija Ismayilova, récompensée par le prix mondial de la liberté de la presse 2016 Unseco/ Guillermo Cano
Cette année, le thème retenu est : « Accès à l’information et aux libertés fondamentales - C’est votre droit ! ».
La Finlande a remis, ce mardi, le prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano à la journaliste d’investigation azerbaidjanaise Khadija Ismayilova, actuellement emprisonnée à Bakou. Condamnée à sept ans et demi de prison au terme d’une parodie de justice, elle continue à dénoncer la corruption en Azerbaïdjan par des voix détournées. Elle parvient à sortir ses tribunes de sa prison et à les publier dans la presse internationale.
Cette journée sert à rappeler que lorsqu'on est bien informé, on peut réfléchir, voter, consommer en toute conscience : c'est donc au citoyen, au moins autant qu'au journaliste, de préserver cette liberté.
Laure Philiber

Crédits image - RSF
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